Je veux que tu m'apportes un verre d'eau

Les couples s’abiment et se cassent aussi avec les « Je veux qu’elle… », « Je veux qu’il… », et « Je veux que tu »…

La seule solution pour contrer les « Je veux que tu » est de les transformer en : « Je veux que je ».

Car, « Je désire qu’elle soit heureuse avec moi » ou « Je veux que tu te lèves tôt », ce ne sont pas des désirs. Cela ne nous concerne pas. Nous sommes dans l’esprit d’autrui.  C’est un viol.

Le désir est ce que nous désirons nous-même. « Je désire que tu » est un non-sens. Seul « Je désire que je » est un désir, comme : « Je désire vivre dans une maison ordonnée », ou « Je désire vivre dans un couple harmonieux. »

Quand nous réalisons que notre désir concerne quelqu’un d’autre, nous ne pouvons pas être heureux, car nous ne pouvons pas satisfaire un désir dans autrui, dans son esprit.

Si nous disons à notre amour : « Je veux que tu me téléphones tous les jours », on est déjà dans un conflit. Essayons de vivre sans les « Je veux que tu ». Ça change notre vie et celle des gens qui nous entourent.

Si nous avons soif, ne disons plus : « Je veux que tu m’apportes un verre d’eau ».

Car nous voulons aimer notre homme ou notre femme. Nous souhaitons que Jean reste notre amoureux ou que Sophia reste notre amoureuse, pas qu’ils deviennent nos esclaves. Nous ne voulons pas que l’autre nous apporte un verre d’eau. Et si, il ou elle nous demande ce que nous désirons, nous pouvons simplement dire : « Pourrais-tu m’apporter un verre d’eau s’il te plaît ? »

Évitons aussi l’arrogance des « Tu es ». Car dire à l’autre ce qu’« il est » est insensé. Comment pourrions-nous savoir ce qu’EST l’autre ? Que faisons-nous dans son esprit, dans ses pensées, dans son être ? dire « Tu es » c’est de la fixité, c’est oublier qu’on n’est jamais ce qu’on a été et ce qu’on sera. 

Occupons-nous seulement de nous.